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Le Japon cherche « 25 000 chauffeurs étrangers »
En raison du vieillissement de la population, le gouvernement japonais ouvre désormais le secteur automobile à la main-d’œuvre étrangère.
Face à la pénurie de main-d’œuvre et la réduction du temps de travail supplémentaire des chauffeurs routiers, le gouvernement japonais a assoupli les conditions d’acceptation des travailleurs étrangers le 29 mars dernier.
Le “problème 2024” désigne la réduction du temps de travail supplémentaire des routiers qui peut mener à un manque de personnel dans les transports et la logistique. Le gouvernement cherche donc à atténuer ce manque en faisant appel à des chauffeurs étrangers.
Au cours des cinq prochaines années, l’industrie du transport motorisé dans son ensemble (y compris bus et taxis) acceptera jusqu’à 24 500 chauffeurs étrangers. Toutefois, cela ne pourrait pas suffire, puisque le domaine des transports manquera de près de 200 000 chauffeurs - les efforts pour trouver des chauffeurs au niveau national resteront également primordiaux.
Malgré ces pénuries à venir, le nombre de ressortissants étrangers est fixé tous les cinq ans sous l’existence d’un système de compétences spécifiées, apparu depuis 2019.
Celui-ci se divise en deux catégories : les compétences spécifiques dites numéro 1, qui exigent un “degré considérable de connaissances ou d’expérience et une période de séjour n’excédant pas cinq ans ; et les compétences spécifiques dites numéro 2, qui nécessitent des “compétences qualifiées” basées sur des années d’expérience professionnelle.
Le recrutement des chauffeurs routiers s’inscrit dans la première catégorie.