Une crise qui rapproche
Ce fut aussi une tragédie pour le Japon. La prise d’otages en Algérie en janvier a provoqué la mort de dix ressortissants japonais et d’un Français. Comme la France, l’Archipel a vécu dans l’incertitude complète sur le sort de ses ressortissants pendant plusieurs jours. À cette occasion, les deux pays se sont rapprochés un peu plus. Shinzo Abe et François Hollande se sont entretenus au téléphone le 20 janvier, pendant que la crise avait lieu. Ils s’étaient déjà parlé onze jours plus tôt. Les deux hommes « sont convenus de renforcer la coopération entre la France et le Japon sur les questions de sécurité concernant l'ensemble du continent africain et la lutte contre le terrorisme qui nous réunit », a expliqué l’Élysée dans un communiqué. Le Japon a par ailleurs indiqué qu’il soutenait l’intervention française au Mali. Des rapprochements qui augurent d’un agenda chargé à quelques mois de la probable visite du Président de la République au Japon. Selon nos informations, il devrait venir en octobre à Tokyo.